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Blason Pierrefonds

Les pages sur Pierrefonds : [1]-[2]-[3]-[4]

Blason Pierrefonds

Les Chemins de Fer du Nord

Chemin de Fer du Nord Pierrefonds Chemin de Fer du Nord Pierrefonds

La Compagnie des chemins de fer du Nord est une compagnie française qui a exploité le réseau ferroviaire du Nord de la France de 1845 à 1938.
Cette compagnie a été créée le 20 septembre 1845 par le banquier James de Rothschild et ses associés pour exploiter la concession par l' État des lignes de Paris à la frontière belge par Lille et Valenciennes avec des embranchements annexes.
Elle sera l'une des principales composantes de la SNCF créée en 1938.
Le 24 janvier 1884 la ligne Compiègne Villers-Cotterêts fut ouverte au public.
Les trains viennent du dépôt de Compiègne , les convois étaient tractés par une locomotive à vapeur.

Blason Pierrefonds

La gare de Pierrefonds

Gare de Pierrefonds Billet de train Paris-Pierrefonds

A gauche : La Gare de Pierrefonds au début du XXe siècle.
A droite : Un billet de train de la Compagnie de Fer du Nord daté du 28 Janvier 1907 "Excursions des Dimanches et Fêtes" 3e Classe coupon pour aller de Paris-Nord à Pierrefonds par Compiègne ou par Villers-Cotterêts. Prix : A.R. 4.20 Fr.
Le 24 janvier 1884 la ligne Compiègne Villers-Cotterêts fut ouverte au public.
Les trains viennent du dépôt de Compiègne , les convois étaient tractés par une locomotive à vapeur.

Billets de train Pierrefonds-Compi&ègne

Billets de train Pierrefonds-Compiègne 3ème classe délivrés au début des années 20. Prix : 1.50 Fr.

Chemin de Fer Pierrefonds

Une des premières locomotives à vapeur au début du XXième siècle en gare de Pierrefonds se dirigeant vers Vieux-Moulin.

La locomotive 2.233 de la Compagnie du Nord en gare de Pierrefonds

Locomotive 2223 Pierrefonds

Locomotive 222 T Nord de la Compagnie du Nord n° 2.233 en gare de Pierrefonds vers 1930.

Locomotive à Vapeur Pierrefonds

Locomotive à vapeur avec ses wagons de voyageurs en gare de Pierrefonds se dirigeant vers Compiègne dans les années 30.

Histoire de la ligne de Compiègne à la Ferté-Milon par
Rethondes, Vieux-Moulin, Pierrefonds et Villers Cotterêts

Cette ligne de chemin de fer reliait autrefois Compiègne à la Ferté-Milon; de détachant à Rethondes de la ligne Compiègne - Soissons, elle desservait les localités de Vieux-Moulin (halte), Pierrefonds, Palenne, (point d'arrêt), Morienval, Bonneuil (point d'arrêt), Éméville, Haramont, Villers Cotterêts, Oigny-Dampleux (point d'arrêt) et Silly- la- Poterie. A l'arrêt de Villers Cotterêts elle croisait la ligne Paris Laon. Longue de 51 kilomètres, elle reliait la ligne Paris - Saint-Quentin - Bruxelles à l'artère Paris -Reims - Luxembourg.
Déclarée d'utilé publique en 1875, elle fut établie à simple voie, une clause prévoyant l'obligation pour la Compagnie du Nord de procéder à la pose de la seconde voie dès que les recettes dépasseraient un seuil déterminé de rentabilité.. Le premier tronçon, Compiègne - Rethondes, fut ouvert avec l'ensemble de la ligne Compiègne à Soissons. le 9 juin 1881 ; la section allant de Rethondes à Silly-la-Poterie, via Villers Cotterêts ouverte le 20 juin 1884 fut prolongée jusqu'à la Ferté Millon le 21 novembre 1885.
L'exploitation complète dura jusqu'à la seconde guerre mondiale. La section Rethondes - La Ferté Milon fut fermée,au trafic des voyageurs le 25 février 1940, un an et demi après la suppression de la liaison Compiègne - Soissons. Ce n'est que beaucoup plus tard qu'est survenue la fermeture au trafic des marchandises ; encore celles-ci n'est-elle que partielle, puisque les tronçons Compiègne - Rethondes et Villers Cotterêts sont encores ouverts, le dernier jusqu'à Pisseleux tout au moins comme voie mère d'embranchements. Le tronçon terminal, long de 1 kilomètre, de Silly-la-Poterie à la Ferté Millon, été déclassée en 1954, et la section de 30 kilomètres de Villers Cotterrêts à Rethondes, fermée le 1er juillet 1966.
A la mise en exploitation, en 1884, existait 3 relations aller et retour de Compiègne à Villers Cotterêts par train de 1er, 2e et 3e classes dont le plus rapide effectuait les 37 kilomètres du trajet en 1 heure 15 minutes. Le prix du billet était, pour cette distance, repectivement, de 4,55 F,3,
44F, et 2.50 F, selon la classe de voiture. On retrouve ce nombre de 3 relations en 1900, mais, à cette époque, existait au départ de Compiègne une relation supplémentaire limitée à Pierrefonds peut s'expliquer par la présence d'un établissement thermal dont le succès reposait sur l'exploitation de sources sulfureuses et ferrugineuses. De fait, la gare portait, gravé dans la pierre, le nom de Pierrefonds-les-Bains.
Un passage souterrain de 36 mètres de longueur s'ouvrait dans la cour de la gare ; il permettait aux voyageurs de gagner l'allée de l'Hôtel des Bains et les lieux de villégiature situés de l'autre côté des voies.
L'activité ferroviaire d'entre les deux guerres fut liés à la vocation touristique de la région. Aux 3 relations quotidiennes circulant toute l'année sur le parcours Compiègne - La Ferté Milon que comportait, en 1925, la liason, et à la relation Compiègne - Pierrefonds supplémentaire et maintenue, s'ajoutaient, du 5 juin au 15 octobre, au départ de Compiègne, 3 autres relations également quotidiennes, mais limitées à Pierrefonds et, du 28 juin au 27 septembre, une relation Compiègne - Pierrefonds supplémentaire le dimanche et les jours de fêtes. Le renforcement en été était, bien évidemment lié au souci de faciliter l'accès au château de Pierrefonds.
A l'approche de la Seconde Guerre Mondiale, le nombre de voyageurs était en forte diminution. Cette tendance ne s'inversera pas après guerre, avec les effets de la motorisation, si bien que la fermeture au service voyageurs ne fut plus remise en question..
Sur les tronçons demeurés ouverts au trafic marchandises, les résultats sont faibles sur Compiègne - Rethondes: 1600 t au départ et 800 t à l'arrivée de cette gare pour l'année 1976. Plus intéressant est le trafic de l'embranchement de Pisseleux, près de Villers Cotterêts qui a enregistré 5200 t au départ et près de 60000 t à l'arrivée, essentiellement véhicules, machines agricoles, pièces détachées d'automobiles acheminées vers l'entrepôt Volkswagen qui effectue une redistribution après montage.
Au cours le l'année 1977 la S.N.C.F. a mis en vente la gare de Pierrefonds : un peu plus de 6 hectares comprenant l'ensemble de la plate-forme les divers bâtiments dont le bâtiment voyageurs. La Société Anonyme des grands magasins d'approvisionnement général s'est portée acquéreur de ces terrains avec l'intention d'y effectuer diverses contructions.
Quant à l'ancien bâtiment voyageurs, il a fait l'objet d'un dossier de classement en monument historique.

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Service des trains à partir du 1er juillet 1884
Paris-Compiègne-Pierrefonds-Villers Cotterêts

Paris Gare du Nord

7.30

10.50

13.00

18.20

Compiègne - Arrivée

8.53

12.10

15.07

19.37

Compiègne - Départ

6.00

8.53

13.14

15.50

20.40

Vieux-Moulin

6.22

9.18

13.29

15.50

20.55

Pierrefonds-les-Bains

6.34

9.27

13.33

16.14

21.40

Villers-Cotterêts

9.59

14.10

16.56

21.36

Paris Gare du Nord

12.12

16.11

18.55

....

Paris-Villers Cotterêts-Pierrefonds-Compiègne

Paris Gare du Nord

8.50

16.55

Villers-Cotterêts - Arrivée

10.11

16.57

Villers-Cotterêts - Départ

10.14

17.29

Pierrefonds-les-Bains

10.49

18.00

Vieux-Moulin

10.56

18.07

Compiègne

11.10

18.34

Paris Gare du Nord

15.14

22.50

Blason Pierrefonds

Automotrice Renault

Dernier train Pierrefonds 1940 Autorail Renault Pierrefonds

Photo de gauche : l'autorail Renault des Chemins de Fer du Nord en gare de Pierrefonds.
Photo de droite : l'autorail Renault, au passage à niveau de Pierrefonds, se dirigeant vers Vieux-Moulin

Automotrice Baudet Domon Roussel

Automotrice Pierrefonds

Automotrice Baudet-Domon-Roussel en Gare de Pierrefonds, cette rame fut mise en service à compter de 1934 jusqu'en 1940.
Elle pouvait transporter 58 voyageurs assis. Elle était équipée de 2 moteurs Diesel de 150 CV - Vitesse maximum 100 KM à l'heure.

Le dernier train de la ligne Compiègne Pierrefonds 1940

Samedi 24 février 1940 la dernière automotrice en gare de Pierrefonds se dirigeant vers Villers-Cotterêts.

La place de la gare de Pierrefonds

Place de la gare de Pierrefonds Place de la gare de Pierrefonds

La Gare de Pierrefonds fut construite par l'architecte Charles Lecœur (1830-1906) durant l'année 1833 et fut inaugurée le 23 Décembre de la même année.
L'architecte suivra les directives de Victor Duruy puis de Jules Ferry, et rattaché au ministère de l'Instruction publique, Charles Le Cœur est l'architecte des lycées parisiens Louis-le-Grand, Condorcet, etc... et en province les lycées de Bayonne, Montluçon, Aix-en-Provence, Vierzon, etc... Par ailleurs, il réalise des établissements thermaux, dont celui de Vichy, avec casino et théâtre, qui marque l'apogée de sa carrière (1901-1903).

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Des scènes du film "On n'aime qu'une fois"
ont été tournées à la gare de Pierrefonds

La gare de Pierrefonds La gare de Pierrefonds

Sur la photo de gauche : le quai de la gare de Pierrefonds.
Sur la photo droite : Renée Faure (Danièle) et Jacques Berthier (Jean Monnier) devant la gare de Pierrefonds.

De nombreux films ont été tournés au Château de Pierrefonds dont "L'aigle à deux têtes" de Jean Cocteau en 1947, "On n'aime qu'une fois" de Jean Stelli en 1949, "Le Bossu" d'André Hunebelle en 1959, "Les amours célèbres" de Michel Boisrond en 1961, Le Capitaine Fracasse" de Pierre Gaspard-Huit en 1961, "Les dames galantes" de Jean-Charles Tacchela en 1990, "Les visiteurs 1 & 2" de Jean-Marie Poiré en 1993 et 1998, "L'homme au masque de fer" de Randall Wallace en 1998, "Jeanne d'Arc" de Luc Besson en 1999, "Napoléon" d'Yves Simonneau en 2002, "Les rois maudits'" de Josée Dayan en 2005, "Merlin" la série de la télévision anglaise en 2008, et ce n'est pas fini...

"On n'aime qu'une fois" est un film réalisé en 1949 par Jean Stelli avec René Faure, Jacques Berthier, Françoise Rosay, Marcel Herrand,et Pierre Larquey. D'après le roman "La Caille" de Paul Vialar publié en 1945.

Allée des Tilleuls Pierrefonds Allée des Tilleuls Pierrefonds

L'Allée des Tilleuls à Pierrefonds.

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Le passage à niveau

Passage à niveau de Pierrefonds Passage à niveau de Pierrefonds

Au début du XXe siècle la ligne de chemin de fer traversait la rue du Baudon, c'était le seul passage à niveau de Pierrefonds.

Passage à niveau de Pierrefonds Passage à niveau de Pierrefonds

A gauche : La maison du Garde-Barrière.
A droite : La pâtisserie de madame Vallée (photo prise lors d'un bouquet provincial).

Les travaux au passage à niveau de Pierrefonds

Les travaux au passage à niveau de Pierrefonds Les travaux au passage à niveau de Pierrefonds

Avant la seconde guerre mondiale pose de la deuxième voie au niveau du passage à niveau du passage à niveau de la rue du Baudon.

Passage à niveau de Pierrefonds Passage à niveau de Pierrefonds

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L'Hostellerie de L'Enfer

Auberge de L'Enfer Pierrefonds
Hotel de L'Enfer Pierrefonds Hotel de L'Enfer Pierrefonds L'Hostellerie de L'Enfer L'Hostellerie de L'Enfer

Pendant la période révolutionnaire l'Auberge de l'Enfèr deviendra "A la République" pour se démarquer de toute influence religieuse ou royale.
Hôtellerie de l'Enfer
Cuisine et Cave recommandées
Prix Modérés - Tél : 21 à Pierrefonds
Rue Viollet-le-Duc (anciennement rue Pierrot) située en contrebas du Château de Pierrefonds et 3, rue Coutil-Maine.
Cet établissement fut fondé par monsieur Alfred Chartier en 1870 après la chute du Second Empire. Il fut bombardé lors du premier conflit mondial en octobre 1918 lors d'un des derniers bombardements avant la signature de l'Armistice.
La décoration, des plus surchargées, était très caractéristique de l'Hôtellerie de l'Enfer (cadre artistique ; cave du XIIe siècle - guides bleus illustrés).
Depuis la fin des années 60 cette auberge est définitivement fermé.

Hostellerie Enfer Pierrefonds Hostellerie Enfer Pierrefonds

Blason Pierrefonds

A la renommée du bon Vin

Monsieur Boulogne devant son restaurant de Pierrefonds

Monsieur Boulogne devant son restaurant - café de la Gare
Commerce de Vins - Buvette - Établissement Boulogne "À la renommée du bon Vin"
A l'intersection de l'avenue de la Gare et de la rue du Bois d'Haucourt.

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La villa des Hirondelles

La villa des Hirondelles Pierrefonds

La Villa des Hirondelles près de la Gare.

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Séverine

Séverine Pierrefonds Séverine Pierrefonds

Séverine fit son apprrentissage de journaliste de 1881 à 1885. Travailla avec Jules Valès aux campagnes du Réveil, du Gil-Blas, de la France (Tableau de Paris). Collabora à la Rue de Londres et à l'Insurgé. Signa pour la première fois en 1883 au Cri du Peuple dont elle devint directrice à la mort de Jules Vallès.
Entra en 1888 au Gil-Blas, sous le pseudonyme de Jacqueline, puis au Gaulois, sous celui de Renée ; enfin au Figaro, au Rappel, au Jour, à l'Éclair, à la Presse.
"Un regard en arrière, une dernière étreinte aux amis - et adieu !
Mais mon bagage est plié dans un mouchoir rouge. Quand je voudrai que l'on sache où je vais, je casserai une branche sur la route et je le mettrai au bout... mes amis me suivront des yeux."
C'est ainsi que Séverine terminait, le 28 Août 1888, son article d'adieu, en quittant le Cri du Peuple. Depuis, elle a cassé pas mal de branches et les amis ont pu le suivre souvent des yeux ce joli foulard écarlate qu'elle plante si crânement dans les feuilles où elle écrit ! Et toujours on le distingue le fanion de Séverine, hardiment fiché là où est sa tente, pour un jour ou pour des mois, et les pauvres de loin l'aperçoivent, vers lui tendent les mains, dans un élan de fraternité ! ...Aux luttes politiques, aux combats, aux éloquentes exhortations, aux fiers appels du Cri du Peuple ont succédé, depuis 1888, d'admirables articles, reproduits à l'infini par les journaux de France et de l'étranger. En trois ans, douze volumes de chroniques en ont fait un des premiers écrivains de ce temps.
Il faut d'autant plus d'admirer que, cette fois, l'artiste est une femme et une vraie femme : une élégante, une Parisienne, une mondaine, ennemie des virilités postiches dont s'affublent d'ordinaire les bas bleus ; contente de son sexe, le voulant garder avec ses faiblesses, ses coquetteries...
... Bien capable, à l'occasion, de racommoder elle-même l'azur de ses bas ! Aussi faut-il voir quels coups de griffe rageurs allongent vers les émancipatrices, les "femmes d'attaque" les amazones fin-de-siècle qui fréquentent à la salle d'armes et demandent le droit de transformer leur pot-au-fer en urne électoral !
Séverine, qui ne s'en pas plus mal, au contraire, fut "exécutée" par la ligue de l'affranchissement des femmes, au moment de la publication des Coulisses du Boulangisme. Dans un Gil-Blas, ayant dit ce qu'elle pensait de X*** leur auteur, celui se batit avec quelqu'un qui avait collaboré à l'article. Là-dessus, grand émoi chez ces dames, et,, par un ordre du jour dûment motivé, elles déclarèrent .que Séverine aurait dû se battre elle-même, que, ne l'ayant pas fait, elle aurait était frappé "d'indignité".
Ce n'était d'ailleurs pas le premier démêlé qu'elle aurait eu avec elles. Ne s'étaient -elles pas avisés, en 1885, de lui offrir une candidature à la Chambre des députés ! Séverine leur répondit par une lettre d'une malice charmante, se terminant par ces mots :
"Je suis restée trop femme pour n'être pas beaucoup au-dessus d'une tâche qu'une citoyenne plus virile accomplira, certes, mieux que moi.".
Et, pourtant, cette virilité d'âme et de corps, Séverine sait la trouver quand il s'agit d'actes héroïques à accomplir au profit des victimes de la loi humaine.
Au mois de Juillet 1890, une effroyable catastrophe faisait, à Saint-Etienne, près de 150 victimes. Le grisou avait éclaté dans le puits Pélissier, de Compagnie de Villebœuf. Des familles entières, veuves, enfants, vieillards, près de cinq cents, étaient sans ressources, des blessés agonisaient dans les hôpitaux. Séverine prend le 30 Juillet (le lendemain de l'explosion) arrive à Saint-Etienne le 1er Août avec deux ou trois mille francs dans sa poche.
Elle se rend compte que c'est là une goutte d'eau et qu'il faut beaucoup, beaucoup d'argent. Que faire ? Essayer de frapper l'imagination. Elle s'habille en mineur, descend au fond du puits Pélissier à six cent cinquante mètres sous terre, dans les galeries dévastées par le fléau. Ellle rampe trois heures durant dans cette mine en feu où gisent encore des cadavres à moitié consumés et où, deux jours plus tard, une nouvelle explosion devait avoir lieu. Quarante-huit heures après, les lecteurs du Gaulois lui envoyaient cinquante mille francs à distribuer aux victimes.
Plus tard, cet hiver, on l' a revue à l'Asile de la Presse, où elle courait, entre deux articles, distribuer des vivres et des vêtements aux malheureux. Partout où il y a une bonne action à accomplir, fut-ce au prix Séverine toujours crâne, toujours tendre, toujours gaie...

Article anonyme parue dans la presse en 1890

Séverine

Louis Welden Hawkins, Séverine vers 1895 © RMN-Grand Palais (Musée d'Orsay - Paris) - Hervé Lewandowski.

Séverine à Pierrefonds
Les photos sont de monsieur G. Duclos, photographe à Pierrefonds

Séverine Pierrefonds Séverine Pierrefonds

Séverine, née Caroline Rémy le 27 avril 1855 à Paris et décédée le 24 avril 1929 à Pierrefonds, est une écrivaine et la première femme journaliste.
Écrivaine engagée, collaboratrice de Jules Vallès, dreyfusarde, Séverine aura marqué son époque. Caroline Rémy, elle aura laissé près de 6000 articles et des recueils de textes sur les luttes sociales et féministes.
Elle collabora dans de multiples journaux, du "Gaulois" à "la Libre Parole", elle passa les 25 dernières annèes de sa vie dans sa maison située près de la gare de Pierrefonds

La maison de Séverine Pierrefonds Les obsèques de Séverine Pierrefonds

A gauche : La maison "Les Trois Marches" où Séverine décédera en 1929.
A droite : Les obsèques de Séverine fin avril 1929 à Pierrefonds. © Bibliothèque Nationale de France

Les photographies de Séverine
prises dans l'atelier de Nadar

Séverine par Nadar Séverine par Nadar

Photographies de Séverine prises par Nadar (caricaturiste, écrivain, aéronaute et photographe français) dans son atelier situé au 51 rue d'Anjou à Paris VIII. Nadar est surtout connu pour son rôle de photographe de personnalités de son époque.
© Bibliothèque Nationale de France

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La sucrerie

La Sucrerie de Pierrefonds

La Sucrerie a fonctionné pendant le XXe siècle et a cessé toute activité au début des années 60, au début du siècle dernier les betteraves étaient acheminées par des attelages de bœufs qui apportaient la pulpe à l'usine de Pierrefonds. La sucrerie fonctionnait pendant environ trois mois dans l'année et nécessitait beaucoup de main-d'œuvre durant cette période de l'année.
Sucrerie de Pierrefonds tél : 83 & 84

La Sucrerie de Pierrefonds La Sucrerie de Pierrefonds

A gauche : Déchargement des betteraves.
A droite : L'enlévement de la pulpe.

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Les villas de Pierrefonds

Pension de Famille Pierrefonds La villa Les Fauvettes Pierrefonds

A gauche : La villa Coquelicot.
A droite : La villa "Les Fauvettes".

La Lézardière Villa de Pierrefonds Le Clos Villa de Pierrefonds Villa Le Rossignol Pierrefonds

A gauche : La villa "La Lézardière" située 6, rue du Martreuil, appartenait à madame de Beauréal, tél 75 puis 441.80.75.
Au cente : La famille Tassart devant leur villa "Le Clos", située route de l'impératrice Eugènie (anciennement route de Vieux-Moulin).
A droite : Villa " Le Rossignol".

La Métairie Pierrefonds La Métairie Pierrefonds

La Métairie.

Le chalet Bagatelle Pierrefonds Le Quartier de Fontenoy Pierrefonds

A gauche : Le chalet "Bagatelle".
A droite : Le Quartier de Fontenoy.

Le Voliard Pierrefonds Le Voliard Pierrefonds

Le Voliard.

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Le Château de Jonval
ex Château Sainte-Anne

Le Château de Jonval Pierrefonds Le Château de Jonval Pierrefonds

Le Château de Jonval (ex Château Sainte-Anne) est situé sur les hauteurs du lac de Pierrefonds, il inspira Alexandre Dumas, qui habitait à Villers-Cotterêts, et en fit la demeure de Portos dans son livre des "Trois Mousquetaires".

Le personnel du Château de Jonval

Le Château de Jonval Pierrefonds

Le Château de Jonval dans les années 30.

Ce château a été géré pendant cinquante ans par une association qui portait son nom, le bâtiment accueillait familles et groupes scolaires pour des séjours à la portée de toutes les bourses. Il a été également pendant la seconde partie du XXème siècle une "maison de vacances des Mines du Nord et du Pas-de-Calais". Tél : 441.80.97.

La maison de vacances des Mines du Nord et du Pas-de-Calais
du Château de Jonval

Oise Matin Le Parisien Libéré

Le Château de Jonval Pierrefonds

Familles ouvrières du Pas-de-Calais avec en premier plan une Dyna Panhard immatriculée dans le 62.
Article paru dans l'Oise Matin

Au début de juillet, le château de Jonval, ancienne maison de repos des dentistes et docteurs ouvrait ses portes et accueillait dans son enceinte des familes ouvrières et de nombreuses colonies de vacances. Après deux mois d'activité, les résultats dépassent les espérances, les nombreux hôtes qui ont bénéficié d'un séjour n'ont plus qu'un désir : y revenir et pour l'an prochain tous retiennent d'avance leurs places.
Les colonies de vacances ont déjà amené plus de 200 fillettes et désormais 90 garçons sous la haute direction de monsieur Houghe des Centres d'apprentissage des Houillères passent des journées très agréables guidés par une équipe d'une dizaine de moniteurs.
Pendant ce temps, des familles occupent des appartements et sont ravies de leur séjour dans ce site verdoyant, en pleine forêt de Compiègne près des lacs, étangs, promenades en forêt, pêche canotage, natation, visite de monuments, de musées, telles sont les distractions multiples qui s'offrant tous les jours aux heureux hôtes de Jonval.
L'animateur de cette maison familiale, l'abbé Werquin, curé de Mazingarbe, natif du pas-de-Calais, se trouve heureux au milieu de tout ce monde et veille activement à ce que rien ne manque.
Des équipes de mineurs, des travailleurs de jour, des hommes de toutes mains se livrent les uns à la peinture, d'autres à la maçonnerie, d'autres au déboisement partiel des parcs.
Des cuisinères dévouées et bénévoles assurent à tous des repas copieux et bien préparés, ce qui donne à la maison une réputation de premier ordre.
La Jeunesse et les Sports, les organisations familiales, les liaisons sociales des Houillères sont venus visiter les lieux et ont montré leur entière satisfaction pour cette œuvre sociale de dévouement.
A Jonval, il n'est pas question de politique, de religion, il s'agit de soulager la misère et de procurer à des conditions extrêmement avantageuses des séjours de repos et de loisirs si nécessaires aux classes laborieuses et nécessiteuses.
Le succès de la première année d'ouverture est un succès éclatant.
Désormais, un peu partout, on parle du Château de Jonval à Pierrefonds, la maison idéale de repos des enfants et des familles.
© Collection personnelle Jean-Claude Lécuru.

Le Château de Jonval Pierrefonds Le Château de Jonval Pierrefonds

Depuis quelques années il est en restauration complète et a retrouvé sa beauté originelle par son propriétaire russe Mark Dumas gérant de la Société Civile Immobilière "Le Château de Jonval" créée en 2006.

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Promenade dominicale autour du lac

Promenade dominicale de Pétrifontaines

Promenade touristique autour du lac le 30 mai 1966.

Promenade touristique

Promenade dominiicale de Pétrifontaines autour du lac dans les années 70.

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          Jean-Claude Toudy
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