Regi Et Regno Fidelissima
(Au roi et au royaume la plus fidèle)
Les armoiries furent données à la ville de Compiègne en 1218 par le roi de France Philippe Auguste (surnommé le Conquérant), en guise de la bravoure des archers compiégnois lors de la bataille de Bouvines en 1214.
Le sauvage représente la forêt, la femme l'Oise, le lion, les fleurs de lys : la force du pouvoir royal.
A gauche : La façade principale du Château.
A droite : La façade du Château sur le parc.
Le château a été presque entièrement construit sous Louis XV, sur l'emplacement d'un château datant en partie de Charlex V et qui servait aux rois de France de rendez-vous de chasse, est de l'architecte Jacques-Ange Gabriel.
En 1807, Napoléon Ier donna l'ordre de commencer la restauration du Château, mais les travaux furent surtout poussés avec activité en 1810, à l'occasion du mariage de l'Empereur avec Marie-Louise d'Autriche.
Le rois des Français Louis-Philippe séjourna au Château et c'est dans sa chapelle que fut célébré, le 9 août 1932, le mariage de sa fille la Princesse Louise, avec Léopold Ier, roi des Belges.
L'Arrivée à Compiègne le 27 mars 1810 de Marie-Louise.
Marie-Louise, demandée en mariage par Napoléon III, quittait la Cour d'Autriche sous la continuelle surveillance de la Reine de Naples, sous le regard dénigreur des dames du Palais, au travers de l'Allemagne entière, dont les rois, dans une attitude d'humilité, accueillent les altières attiudes de la fille de la Sacrée Majesté Impériales.
Diners, soupers, spectacles, toutes les cours en gala, toutes les troupes sur pied, tous les sujets en fête, c'est la comédie commandée, au milieu de laquelle on défile, et pas une heure de repos, pas un instant de répit et tout le temps, au fouet, de Vienne à la frontière de France.
En France, le train a l'air ralenti, l'air seulement. C'est que les fêtes de nuit, fêtes de ville et fêtes de campagne, fêtes pour l'armée, et fêtes pour le peuple, une débauche de ces fêtes qui se ressemblent toutes par le bruit. les libations et la mangeaille.
Marie-Louise les traverse sans parler, on pourrait presque dire sans en avir conscience, tant elle est fatiguée, tant elle éprouve de lassitude à ces continuelles toilettes, à ces parfums, à ces maquillages, à tous ce qui apporte d'inattendu et d'inusité cet étonnant voyage.
Et après ces passages dans des décors inconnus, à travers des figures inconnus, sans un être à qui elle puisse s'ouvrir et auquel elle puisse parler, elle remonte en voiture, et clic-clac, au galop des huit chevaux elle repart ; elle franchit, au milieu d'une populace à dessein assemblée, les hameaux, les villages, les villes, saluée, acclamés, étourdis par cette foule. Elle avance, demain ce sera l'entrevue. Mais lui, n'y tiens plus. Seul avec Murat, il part, il dépasse Soissons. Encore quatre lieues et demie ; il est au relais de Courcelles. La pluie tombant à flots, il s'embusque sous le porche de l'église et il attend.
Le courrier ! Les voitures !
Il se précipite : Est-ce seulement pour la voir et pour repartir ensuite ? Mais l'écuyer a baissé le marche-pied, ouvert la portière, crié :
"L'Empereur !"
Trempé de la pluie reçue, il s'élance et, brusquement, embrasse sa femme que ces manières affolent. Plus d'arrêts, plus de dîners à Soissons.
Au galop, et toujours trop lentement au gré de son impatience, on roule vers Compiègne. A dix heures, sans avoir mangé, on arrive sous une pluie qui noie les lampions, transit les spectateurs et les gardes. Au bas de l'escalier, la famille est assemblée ; il la présente d'un mot de passe. Dans le vestibule, il bouscule les filles qui apportent les fleurs, et les diseurs de compliments. Dans l'appartement préparé pour l'impératrice, il improvise un souper où seul Caroline est en tiers.
Quelles instructions avez-vous recues de vos parents ? demande-t-il à cette jeune fille.
D'être à vous tout à fait, et de vous obéir en toute chose.
Et c'est assez pour une bénediction nuptiale.
Par Frédéric Masson (Almanach Vermot 1923)
Louis Claude Frédéric Masson est né à Paris le 8 mars 1847 et mort le 19 février 1923 dans la même ville, il était un historien français, spécialiste des études napoléoniennes et secrétaire perpétuel de l'Académie française.
Du 18 au 21 septembre 1901, le Tsar Nicolas II et la Tsarine sont en visite officielle à Compiègne, ils arrivent en train présidentiel à 8h00 du soir, ils sont accueillis par le Président de la République Emile Loubet, Armand Fallières, Président du Sénat, Paul Deschanel, Président de la Chambre des Députés, Waldeck-Rousseau, Président du Conseil, et Théophile Delcassé, ministre des Affaires Etrangères.
Plus de 20.000 visiteurs venus par des trains spéciaux se pressent, sans compter les 11 000 hommes de troupe qui, alignés le long des trottoirs, contiennent la foule ou escortent le cortège officiel.
Le jeudi 19, les invités, sauf les dames, partent pour Reims afin d'assister à la revue militaire de Bétheny puis visiter la cathédrale, et ne reviennent à Compiègne que pour le dîner.
Le vendredi 20 se passe tout entier à Compiègne. Les souverains se promènent à pied dans le parc, déjeunent dans l'intimité et reçoivent en audience ; suivent une visite en voiture du Grand Parc et une soirée au petit théâtre du Palais.
Le samedi 21 au matin, les souverains et leurs hôtes quittent définitivement Compiègne afin d'assister à une revue militaire à Bétheny, près de Reims.
Ce séjour des souverains russes redonne de l'éclat au Château de Compiègne qui n'avait plus connu de fastes depuis le second Empire.
De 1888 à 1913, plusieurs emprunts "russes", d'un montant total de 12 milliards de francs-or, sont émis à destination des épargnants français avec la bénédiction des pouvoirs publics, qui multiplient les incitations auprès des épargnants.
Dessin de gauche : Arrivée de sa majesté le Roi des Pays-Bas au Château de Compiègne (cour d'honneur).
Dessin de droite : Sa majesté le roi des Pays-Bas traversant la galerie des Cent-Gardes - D'après les croquis de monsieur Moulin.
Au Roi de Prusse a succédé, au château de Compiègne, le Roi des Pays-Bas. Sa majesté néerlandaise est arrivée samedi, à cinq heures et demie, et a été reçue par l'Empereur qui l'attendait au débarcadère. Après être descendu du wagon, le Roi a serré la main de l'Empereur, et lui a présenté les personnes de sa suite : le Général-major de Linden, premier aide de camp, le Comte Suouckaert de Shauberg, Capitaine, et le Baron Dumonceau, premier Lieutenant, tous deux aides de camp du Roi, Van Capellan, Capitaine de marine, Ligntenveld, ministre des Pays-Bas en France, et Berg de Middelburg, conseiller de légation, Vollenhowen, bourgmestre d'Amsterdam, de Kock, chambellan, directeur de cabinet du Roi.
Guillaume III était aussi accompagné de monsieur le Comte de Sartiges, ministre de France à la Haye ; messieurs le Colonel Favé, aide de camp de l'Empereur, le marquis de Conégliano, chambellan, et le marquis de Caux, écuyer, envoyés au devant de Sa Majesté néerlandaise jusqu'à la frontière, et placés de service auprès de lui pendant toute la durée de son séjour en France.
Avant de quitter la gare, l'Empereur a, de son côté, présenté à Guillaume III les officiers généraux qui se trouvaient avec lui, puis est monté dans les voitures, et le cortège s'est dirigé vers le château au milieu d'une haie double compacte de spectateurs et des vivats assez bien nourrie de la population.
Dans la première voiture étaient le Roi et l'Empereur, qui n'ont cessé de s'entretenir familièrement et en langue française. Le premier portait les insignes de la Légion d'honneur, le second de la grand croix de la Couronne-de-Chêne.
Dans la cour d'honneur du Château, le côté droit était occupé par un détachement des cent-gardes ; le côté gauche, par un bataillon de zouaves avec la musique et le drapeau. Sur les marches du grand escalier se tenaient des cent-gardes. Dans le vestibule, attendaient l'Impératrice, en robe bleue, et le Prince Impérial.
Le Roi Guillaume III a baisé la main de l'Impératrice et embrassé plusieurs fois le jeune prince ; il a offert le bras à Sa Majesté pour se rendre dans les salons de réception.
Là de nouvelles présentations ont eu lieu, et chaque invité a été admis à présenter ses hommages à l'hôte de l'Empereur. A six heures et demie, un dîner de 60 couverts était servi dans la grande salle d'apparat, dont les fenêtres donnent sur la cour d'honneur.
Le lendemain, le Roi, l'Empereur, l'Impératrice et leur suite partaient à deux heures, en char-à-bancs pour visiter les ruines de Pierrefonds.
Le soir, il y avait spectacle. L'Impératrice portait une robe de soie mauve clair, recouverte de points d'Angleterre. Elle avait une coiffure de feuillage de chêne, scintillantes de diamants. Le Roi et l'Empereur portaient le frac noir. Le spectacle se composait de la comédie d'Alfred de Musset : "Les Caprices de Marianne" et d'un très joli acte de Léon Gozlan : "la Pluie et le Beau Temps". La représention de cette comédie aura lieu prochainement au Théâtre Français.
Mardi soir, le Roi et l'Empereur sont venus à Paris. Mercredi, il y a eu chasse au tir à Versailles, et, après la chasse, l'Empereur est reparti seul à Compiègne. Le Roi des Pays-Bas passera quelques jours à Paris incognito.
Vers la fin de la semaine, Sa Majesté ira à Compiègne pour prendre congé de l'Empereur et de l'Impératrice, avant de retourner dans ses Etats.
Article paru dans "L'Illustration Journal Universel" du 19 octobre 1861.
L'Impératrice entourée des dames de sa cour - Sur un fond de verdure se détache le groupe que forme l'Impératice Eugénie et ses dames d'honneur. Le buste droit, dominant ses compagnes, elle semble regarder le bouquet qu'elle tient à la main. Son visage ne manque pas de charme ; on y découvre aussi de l'énergie et de la fierté. Les dames d'honneur rivalisent d'élégance, vaporeuses robes à crinolines (jupes évasées maintenues par des cerceaux ou des lames d'aciers), épaules largement découvertes, coiffures à bandeaux et anglaises.
C'est sous Napoléon III, de 1853 à 1869, sous l'impulsion de l'impératrice Eugénie que Compiègne connu sa période la plus brillante.
Avec des fêtes, des réception, des chasses, des promenades dans le forêt animaient le séjour des invités aux fameuses "séries de Compiègne".
En septembre 1901, Nicolas II et l'impératrice Alexandra Feodorovna séjournèrent 3 jours au Château en compagnie du Président de la République Française Emile Loubet.
Durant le conflit de la première guerre mondiale les Anglais s'y installèrent en août 1914, ils en furent chassés par l'invasion allemande. Le Château abrita en septembre 1914 pendant quelques jours l'Etat-Major Allemand.
En 1915 il servi comme hôpital militaire.
Du 5 avril 1917 au 25 mars 1918 le Général Pétain installe au Château de Compiègne son Quartier Général où se tiendra plusieurs conférences interalliées.
Du 18 au 21 septembre 1901, le Tsar Nicolas II et la Tsarine sont en visite officielle à Compiègne, ils arrivent en train présidentiel à 8h00 du soir, ils sont accueillis par le Président de la République Emile Loubet, Armand Fallières, Président du Sénat, Paul Deschanel, Président de la Chambre des Députés, Waldeck-Rousseau, Président du Conseil, et Théophile Delcassé, ministre des Affaires Etrangères.
Plus de 20.000 visiteurs venus par des trains spéciaux se pressent, sans compter les 11 000 hommes de troupe qui, alignés le long des trottoirs, contiennent la foule ou escortent le cortège officiel.
Le jeudi 19, les invités, sauf les dames, partent pour Reims afin d'assister à la revue militaire de Bétheny puis visiter la cathédrale, et ne reviennent à Compiègne que pour le dîner.
Le vendredi 20 se passe tout entier à Compiègne. Les souverains se promènent à pied dans le parc, déjeunent dans l'intimité et reçoivent en audience ; suivent une visite en voiture du Grand Parc et une soirée au petit théâtre du Palais.
Le samedi 21 au matin, les souverains et leurs hôtes quittent définitivement Compiègne afin d'assister à une revue militaire à Bétheny, près de Reims.
Ce séjour des souverains russes redonne de l'éclat au Château de Compiègne qui n'avait plus connu de fastes depuis le second Empire.
De 1888 à 1913, plusieurs emprunts "russes", d'un montant total de 12 milliards de francs-or, sont émis à destination des épargnants français avec la bénédiction des pouvoirs publics, qui multiplient les incitations auprès des épargnants.
A gauche S.M. l'Empereur Nicolas II et le Président de la République descendant du landau à la Gare de Compiègne pour se rendre à la revue.
A droite : Fête de Réception du Tsar (septembre 1901).
Le Château : En attendant la sortie du Tsar !
Le chauffeur monsieur Louis conduisant mesdemoiselles Soy et Geoffroy dans un véhicule Renault AX en 1908.
Trois hommes posant le Château de Compiègne en août 1926.
De la terrase, la vue est magnifique sur les pelouses et les massifs d'arbres. Les jardins seront crées à compter de 1811 par Louis-Martin Berthault
La perspective des Beaut-Monts se prolonge jusqu'à l'horizon par une longue (quatre kilomètres) et large (soixante mètres de large) avenue a été percée en 1810 par ordre de Napoléon Ier pour honorer sa rencontre avec sa future épouse l'archiduchesse Marie-Louise d'Autriche pour lui évoquer son château de Schönbrunn.
Avant et après le bombardement d'août 1915 du Pavillon des jeux de l'Empereur.
Le "Palace-Hôtel" était situé place du Palais, en face du Château.
Tarifs du Palace-Hôtel en 1913 : Omnibus 1 fr. avec bagages - petit déjeuner 1 fr 50 - déjeuner et dîner par petites tables 5 fr vin compris.
Appartements avec de salle de bains, eau chaude et eau froide, salon de 20 fr à 50 fr, pension complète depuis 12 fr selon saison.
Pension pour domestiques 8 fr.
(électricité, chambres avec bains, chauffage central).
Guides - Joanne, Librairie Hachette et Cie
79, boulevard Saint-Germain Paris VI - 1913
La Sous-Préfecture de Compiègne est située à l'angle de l'avenue Royale et l'avenue du Moulin (maintenant avenue de la Résistance).
Dimanche 22 avril 1956 - cérémonie de vœux des louveteaux devant les cheftaines et le prêtre sur la terrasse du Château de Compiègne.
Photos prises par monsieur Eugène Hutin
Une Allée des Avenues et un coin de l'Hôtel du Rond-Royal.
Tarifs de l'Hôtel du Rond-Royal en 1913 : Omnibus 1 fr 50 - petit déjeuner 1 fr 50 - déjeuner 6 fr - dîner 7 fr.
Chambres de 7 à 25 fr - pension à partir de 16 fr .
Pension pour domestiques 8 fr.
Chauffage central - Chambres avec bains - remises -parc.
Hôtel du Rond-Royal - Avenue Thiers - Près du Champ de Course
En voiture dans les avenues de Compiègne en mai 1907.
A gauche : La Villa Stella, propriété de monsieur de Edmond Rousseau.
A droite : La propriété de monsieur Richard Carter, issu d'une d'une grande famille d'entraîneurs britanniques qui officiaient à Chantilly et à Compiègne.
Il dessina les pistes de l'hippodrome du Putois et les premières courses purent débuter à Compiègne en 1875.
A gauche : Le Temple Potestant est sitiué au 6 avenue Thiers.
A droite : Vue de l'avenue Thiers.
La rue Mounier commence place du Château pour rejoindre la rue Magenta. L'origine du nom vient du Baron Mounier, maître des requêtes, et intendant de la couronne, qui avait contibué à l'urbanisme de la place du Château de Compiègne. La rue Mounier est devenue de la rue du Dahomey.
La Banque de France de Compiègne était située au 2 rue Mounier (maintenant rue du Dahomey).
Tél : 2.03
Depuis 2009 la Banque est installée au 3, rue de l'Anthémis, c'est le Tribunal de Commerce qui occupe ces locaux.
Carte Publicitaire "Photographie E. Benoit"
1, rue Mounier et Place du Château.
Compiègne
A gauche : La construction de l'église commence en 1235 par le chœur et le transept qui s'apparentent au gothique de l'Ile de France : Saint-Yved de Braine, Saint-Léger de Soissons, Notre-Dame de Paris. En 1238 Blanche de Castille lui fait donner le nom de Saint-Jacques-le-Majeur, l'édifice étant situé sur une route de Saint-Jacques de Compostelle.
Le 23 mai 1430, jour de son arrestation, Jeanne d'Arc est venue prier dans l'église Saint-Jacques par une porte aujourd'hui bouchée (derrière le monument de morts des guerres du XXe siècle).
Depuis 1998 l'église Saint-Jacques est inscrite sur la liste du patrimoine mondial par l'Unesco au titre des "Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle" en France.
A droite : La Fontaine Saint-Jacques au début du siècle dernier, aujourd'hui détruite.
A gauche : Maison A. Valentin - Distillateur - Vins et Spiritueux en gros.
(le cliché du bâtiment des établissements Valentin avec l'église Saint-Jacques résulte que d'un montage photographique.
A droite : La rue Mounier (maintenant la rue du Dahomey).
Le nouveau Théâtre a été construit en 1925 par Ernest Jouanne, architecte à Compiègne, il est également le concepteur du monument aux morts de Fort Mahon.
Le nouveau Théâtre deviendra dans les années 80 un complexe multisalle avec un nouveau nom "Les Dianes".
Tél : 1.24
L'ancien cinéma "Les Dianes va faire place dans les prochain mois à l'espace Saint-Jacques...
Photographie Hutin (Studio d'Art - Agrandissements - Ciné - Appareils - Travaux d'amateurs)
1, Place Saint-Jacques (à côté du Nouveau Théâtre)
Tél : 0.07
Depuis 1908 jusqu'à aujourd'hui la famille Hutin perpétue la dynastie de la photographie à Compiègne.
C'est grâce à monsieur Eugène Hutin que nous devons les nombreuses photos prises à Compiègne et dans ses environs.
Quincaillerie Baudoux-Bruneau (Maison Huchez)
Place Saint-Jacques
Tél : 223 à Compiègne.
Maison G. Baumohl
Antiquité, Objets d'Art, Tapis d'Orient, Bibelots divers
Place Saint-Jacques
Tél : 233à Compiègne.
La fête des écoles en 1927 - Clos Pompadour - Compiègne