L'arrivée des vivres à Vieux-Moulin en 1890, une des premières cartes postales du village. ® Marc Pilot
Au début du siècle les touristes venaient en été en villégiature à Vieux-Moulin.
La villa "Chant'Oiseau" située au 5 de la rue des étangs de Saint-Pierre a été occupée par madame Gabrielle Pellequer qui fut institutrice à Quesmy près de Guiscard dans l'Oise. Elle a été décorée de la Croix de Guerre 14-18 pour avoir aidé ses compatriotes à reprendre le village de Quesmy. Elle a fini ses jours à Vieux-Moulin.
La villa 'La Feuilleraie" est située au 7 de la rue des étangs de Saint-Pierre. Elle fut la propriété de monsieur Pierre-Marc Beauchamp, puis du Commandant Paul Barré qui a fait partie du Corps Expéditionnaire Français en Extrême-Orient (carte expédiée le 19 juin 1932 par Paul Barré).
La villa plus tard deviendra avec un commerce d'antiquité tenu par monsieur Gérard Daveaux.
Tél : 14 puis 44.85.90.50.
La villa 'L'ermitage" est située au 9 de la rue des étangs de Saint-Pierre. Elle était la propriété de monsieur Léon Jacot.
Tél : 15
La villa 'Le Manoir" est située au 13 de la rue des étangs de Saint-Pierre, elle a été occupée successivement par la famille Dreyfus (l'ancien P.D.G. de Renault Pierre Dreyfus y passa ses vacances scolaires) et ensuite par Jacques Riboud (P.D.G. de la Société pétrochimique de l'Atlantique et du pétrolier Antar).
Tél : 26 à Vieux-Moulin
Jacques Riboud est né le 4 février 1908 à Soissons et mort le 29 octobre 2001, il venait chaque semaine à Vieux-Moulin dans sa villa "Le Manoir".
En 1939, il est mobilisé comme Lieutenant dans l'artillerie et participe à la Bataille de la Somme, il publie un livre "Souvenirs d'une bataille perdue". Il revient en France après la guerre pour prendre la direction de la Société des raffineries françaises des pétroles de l'Atlantique (Antar) et fait reconstruire la raffinerie de Donges (aujourd''hui Total), détruite pendant la Seconde Guerre mondiale. C'est à l'occasion de cette reconstruction que se pose le problème de logement des ouvriers, qui incitera Jacques Riboud à se lancer dans une activité d'urbaniste. De 1966 à 1975, il a fait partie des commissions pétrole, chimie et construction des Ve et VIe Plans. En 1980 il publie Mécanique des monnaies qui sera diffusé à plus de 10 000 exemplaires, en langues française et anglaise.
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Développement Urbain
Recherche d'un principe
Simple officier d'artillerie de réserve, pourtant décoré de la Croix de guerre
La plupart des méfaits de l'expansion urbaine : concentration excessive, construction exclusivement en hauteur, équipements collectifs insuffisants, disparition des espaces verts, enlaidissement des sites, encombrement des voies, engorgement des accès, prix élevé du terrain sont les conséquences du processus actuel de croissance des villes , pa' bourrage interne ou bourgeonnement dense à la périphérie.
Livre publié en 1965 par les éditions Mazarine |
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La ville heureuse
Doctrine et expériences de création urbaine
Doctrine et expériences de création urbaine
Epilogue par Bertrand de Jouvenel.
Livre publié en 1981 par les éditions du Moniteur. |
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La monnaie dans ses artifices
Le précurseur de l'Euro
L'auteur reprend des thèmes qui lui sont chers, notamment celui d'une unité montaire internationale à pouvoir d'achat constant qu'il appelle l'Écu constant. Plaidoyer séduisant par la foi qui l'anime, mais qui ne peut faire oublier les multiples piétinnements de la construction eupéenne.
Livre publié en 1984 par la "Revue Polique et Parlementaire" |
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Souvenirs d'une bataille perdue
(1939 - 1940)
Simple officier d'artillerie de réserve, pourtant décoré de la Croix de guerre
"C'est un des rares livres sur cette triste période de notre histoire qui nous donne des motifs d'être un peu fiers de nous. Vous avez bien fait de l'écrire" Jean Dutourd
Livre publié en 1994 par les éditions J.R.S.C. |
Le 12 mai 1986 le Colonel Michel Dupont dirigeant l'évacuation du bus de monsieur Guy Beuvelet, débardeur de bois, également sur la photo de gauche madame Thibault.
A gauche : Arrivée de la Poclain 8 roues.
Au centre : Monsieur Beuvelet donnant les directives au conducteur de la Poclain sous le regard du Colonel Dupont, les Gendarmes supervisant l'opération.
A droite : Le car Saviem commençant à sortir de sa tannière.
A gauche : Discussion animée entre monsieur Jean-Christian Dobigny et monsieur Guy Beuvelet.
Au centre : Extraction du car Saviem.
A droite : Le Saviem complètement sorti de sa tannière.
© Tous nos remerciements à monsieur Michel Miens pour ces photos provenant de sa collection personnelle.
La villa Jeannine est située au 23 rue des étangs de Saint-Pierre, la propriétaire madame Nelly Mortier, célèbre pianiste, recevait de nombreux acteurs comme Victor Francen et son épouse Mary Marquet, Elvire Popesco et le peintre Raoul Dufy.
Elle a appartenu ensuite à monsieur Albert Rayot commercant dans l'industrie fromagère.
Tél : 13 à Vieux-Moulin
"La Roseraie Monseigneur" est située au 25 rue des étangs de Saint-Pierre.
Sur la photo Monsignor Léon Podstawka du diocèse de Kielce, Recteur de la Mission Catholique Polonaise à Paris de 1903 à 1922.
Une plaque commémorative est apposée à l'Église Notre-Dame-de-l'Assomption rue Saint-Honoré à Paris.
A gauche la maison Ruelle au début du XXe siècle.
A droite : L'hôtel du Mont Saint-Pierre dans les années 30 avec un peu plus loin le "Garage Renault".
Cette auberge a été créée en 1904 par monsieur Ruelle sous le nom de "Café du Mont-Pierre, il sera repris en 1934 par madame Corvisier puis en 1944 par monsieur et madame Bowen.
L'auberge du Mont Saint-Pierre connaitra un nouveau départ avec l'arrivée de monsieur et madame Jean-Christian Dobigny.
A gauche : Maurice Tavernier devant l'hôtel du Mont Saint-Pierre.
A droite : L'hotel - restaurant du Mont Saint-Pierre dans les années 50 tenu par madame Herbert.
Tél : 20 à Vieux-Moulin
A gauche : Le restaurant du Mont Saint-Pierre avec madame Bowen, le cuisinier c'est monsieur Alain Coadou de l'Auberge du Daguet qui pose pour le photographe.
A droite : Une carte publicitaire de l'hôtel du Mont Saint-Pierre dans les années 50.
A gauche : Photo prise dans les années 50 devant le restaurant du Mont Saint-Pierre avec madame Bowen et Jacky Lemaire à cette époque militaire du contingent en Algérie, il a résidé par la suite au 15 rue d'Enfer (maintenant du Général de Gaulle).
A droite : Photo prise en face du restaurant du Mont Saint-Pierre avec de gauche à droite : Cécile, la cuisinère de l'auberge, madame Bowen, la propriétaire de l'auberge, Simone dit Sini, madame Andrée et madame Marie-Claire Perrier.
® Merci à Maurice Perrier pour sa collection personnelle de photos.
Richard et Brigitte dans les années 60
Auberge du Mont Saint-Pierre Vieux-Moulin Téléphone 441.60.70
A gauche : L'auberge du Mont Saint-Pierre dans les années 70.
A droite : L'auberge du Mont Saint-Pierre avec monsieur et madame Jean-Christian Dobigny.
27, rue des Etangs
Tél : 44.85.60.70
L'association "Les amis de Vieux-Moulin" a été créée en 1960, elle a été présidée par madame Colette Pittard, le Colonel Dupont en était le vice-président, mesdames Nadine Legras et Ghyslaine Biolet les trésorières. Son but était l'organisation de la fête de Noël pour les enfants de l'école et les Cheveux blancs.
Elle organisait chaque année un repas pour les anciens dans l'un des trois restaurants de Vieux-Moulin, les photos ci-dessus ont été prises à l'Auberge du Mont-Saint-Pierre, sur celles-ci l'on peut reconnaître monsieur et madame Ponce, monsieur Marcel Chassaing, mesdames Paulette Lambin et Beauchamp.
Monsieur Gérard Quillet donnait fréquemment à cette occasion une douzaine de bouteilles de Champagne "Besserat de Bellefon" , maison dans laquelle il travaillait.
De nos jours l'auberge du Mont Saint-Pierre c'est le chef José Saraiva qui vous acceuille dans cet établissement.
A gauche : L'Auberge du Mont Saint-Pierre.
A droite au premier plan la maison de madame Marguerite Bontemps, elle était chaque jour très attendue car elle distribuait à bicyclette aux habitants de Rethondes et de Vieux-Moulin les journaux ainsi que les magazines pour enfants qui l'attendaient avec impatience.
Pendant des dizaines d'années qu'elle allait les chercher à Cuise-la-Motte (été comme hiver par tous les temps !
Au second plan la maison de monsieur et madame Jean-Baptiste Eleonor Dobigny.
A gauche : La maison construite en 1861 de Jean-Baptiste Eleonor Dobigny.
A droite : La maison de la famille Tavernier.
Les maisons typiques de Vieux-Moulin sont construites au XIXe siècle en pierres extraites des carrières du Mont Saint-Mard.
Sur la photo de droite l'on peut distinguer des maisons avec des murs pignons à pas de moineau avec des épis de faîtages.
Les épis de faîtages sont des pierres de calcaire soigneusement sculptées en différentes formes.
Source Raymond Verbrugge Curé de Vieux-Moulin (1970 - 1990) ® Éditions de la RPP Paris
Dans le faubourg Saint-Pierre la maison de monsieur Porchet.
Brigade de la grille
des Beaux Monts
Constatation faite
le 2 novemembre 1946
à 4 heures du soir |
Compte Rendu du garde Poncet Edgard
en fonction de Chef de Brigade
à la grille des Beaux Monts |
Monsieur l'Inspecteur,
J'ai l'honneur de vous rendre compte, que faisant une tournée dans le canton du Fossé Coulant, Parcelle 15 de 3ème série "partie en régénération" dans laquelle existe la coupe Article 27 Exercice 1936, adjucataire, "Société Industrielle du Bois" à Verberie. J'ai été prévenu par les bûcherons exploitant cette coupe, que des personnes étaient occupées à emplir des sacs de terre de bruyère et transportaient ces sacs dans une automobile stationnant sur la route du Faubourg Saint-Pierre à Vieux-Moulin, de plus aux dires des mêmes bûcherons, ces personnes paraissaient très pressées de terminer leur besogne.
M'étant approché de l'endroit indiqué, je trouvais en flagrant délit, un individu qui arrachait à l'aide d'un croc, des pieds de houx commun, près de lui se tenait une femme âgée, laquelle s'est déclarée responsable du délit commis et se nommer madame Silvien Geneviève propriétaire à Clairoix.
Faisant observer à cette dame qu'il était interdit de prendre quoi que ce soit en forêt, sans autorisation,, cette personne me répondit hautainement qu'elle ignorait totalement ce que je lui reprochais.
Tout d'abord je faisais laisser sur place les plants de houx arracchés, puis je me rapprochais de la voiture et constatais qu'elle recélait trois sacs de terre d'environ trente kilos chacun. Je donnais ordre que l'on répande cette terre lorsque soudain surgit un monsieur accompagné d'une demoiselle, et qui d'un air n'admettant aucune réplique lança :
"Qu'est ce que c'est ?... une menace de Procès Verbal, mais nous connaissons bien monsieur Couttollenc, Inspecteur des forêts et puis c'est il, que nous revenons au temps de la Révolution où pour deux sous de sel pris on récoltait dix ans de cachot ! "
Puis sans autre discussion tout le monde monta dans la voiture, laquelle démarra à toute vitesse emportant les sacs de terre que l'on avait omis de vider bien volontairement.
Considérant les faits assez graves j'ai décidé de laisser à monsieur l'Inspecteur le soin de prendre toute décision sur ce cas.
Rédigé le présent compte rendu au Vivier Frère Robert le 2 novembre 1936
Edgard Poncet
Le monsieur se nomme monsieur Silvien fils
demeurant à Clairoix et propriétaire
de la voiture immatriculée 877-E-24