Les pages de Vieux-Moulin :

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Page 9 : le Vivier Frère-Robert, le moulin de l'Ortille

L'ancien moulin du Vivier-Frère-Robert

L'ancien moulin Vivier-Frère-Robert au début des années 50.

L'entrée du Vivier-Frère-Robert

A gauche : Club Alpin Français "Pour la Patrie-Par la Montagne", arrivée au Vivier-Frère-Robert (juin 1903).
A droite : Entre au Vivier Frère Robert par la route des Beaux Monts.

L'étang du Vivier-Frère-Robert

Le Vivier Frère-Robert est un hameau d'une vingtaine de maisons qui dépend de Vieux-Moulin.
L'étang et le moulin se trouvaient déjà là au XVIe siècle, un moulin à roue verticale dépendant du monastère de Saint-Pierre en Chastres : en 1525, le meunier, locataire du monastère, monsieur Rose, était veuf et le moulin travaillait 16 heures par jour en éclusant 2 heures et 8 mois seulement par année pour produire 1800 hectolitres de mouture par an, dont un tiers en seigle.
L'étang était une réserve piscicole, un vivier pour les moines Célestins - les périodes de maigre étaient très importantes à cette époque et les prés du vivier étaient également propriété religieuse.
Ces divers biens furent vendus à la révolution comme biens nationaux à des propriétaires privés ; le hameau a conservé des caractéristiques architecturales particulières, à préserver tels les pignons à saut d'oiseau avec épis de faîtage, censés assurer une protection domestique.
À la Révolution ces biens furent vendus comme biens nationaux.
Le Vivier Frère-Robert est encore aujourd'hui l'un des plus beaux endroits de la forêt de Compiègne.

L'ancien moulin du Vivier-Frère-Robert

Le Vivier-Frère-Robert
par le peintre Fernand Laval

Le dessinateur et peintre Fernand Laval (1886 - 1966) a séjourné avant la seconde guerre mondiale à Vieux-Moulin et a peint quelques unes de ses peintures dans la forêt de Compiègne, il exposa au Salon des indépendants à Paris.
Ami d'Utrillo il arpentera avec son chevalet les rues de Montmartre, le canal Saint-Martin, les fortifications...

Café restaurant Aux Tilleuls

Le café -restaurant "Aux Tilleuls" a été créé au début du XXe siècle, cet établissement était exploité par madame Givry.

Hostellerie Restaurant "Le Clos Normand"
au Hameau du Vivier Frère Robert

Photo de gauche: Photo prise le 7 août 1926 du "Clos Normand".
Photo de droite: Le Café-Restaurant "Le clos Normand" (auparavant "Aux Tilleuls "), des années 20 à 1947 il sera tenu par monsieur et madame Derolland, Tél : 15 au Vivier-Frère-Robert.
"Le Clos Normand" sera tenu de 1947 à 1951 par monsieur et madame A. Descamps.
40, rue du Vivier, Tél : 9 à Vieux-Moulin
La Citroën Trèfle sur la droite de la photo appartenait au fameux légiste le Docteur Paul :
Deux pages lui sont consacrées (sa carrière) et (sa vie à Vieux-Moulin).

A gauche : La salle à manger du Clos Normand.
A droite : La salle Normande.

Vue du Vivier Frère Robert

La Maison Forestière du Vivier-Frère-Robert

A gauche : La maison forestière du Vivier-Frère-Robert en 1906.
© Fabrice Chassaing
A droite : La même en 2002, avec monsieur Christian Robert, agent technique O.N.F.
© Marc Pilot
La maison forestière complète un ensemble un ensemble de charme à l'attrait touristique indiscutable et qui bénéficie d'une qualité de vie appréciée.

A gauche : Le puits de la cour communale, sur la photo madame Chassaing avec ses vaches.
A droite : A l'angle de la rue du Moulin et de la rue du Vivier la maison "Les Muguets" habitée dans les années 30 par monsieur et madame Morel.

Un coin du Vivier

Un coin de la rouillette avec madame Poiret.

L'autorail à proximité du Vivier-Frère-Robert

Dans les années 30 l'autorail de la ligne Compiègne Villers-Cotterêts près du Vivier Frère-Robert.
© collection Marc Pilot

La fontaine Larris Mathieu

La fontaine Larris Mathieu est située à la sortie du Vivier Frère Robert sur la route des Beaux-Monts.

Vue aérienne sur le Vivier-Frère-Robert

Vue aérienne du Vivier-Frère-Robert au début des années 2000 .

Le moulin de l'Ortille

L'Ortille (lieu parsemé d'orties) était autrefois un moulin à eau construit au Moyen-Age dépendant de la maladrerie de Compiègne, cet endroit est situé le long du ru de Berne près de la route nationale N31 reliant Compiègne à Soissons au Pavois.

Le Mont Saint-Marc (ou Saint-Mard)

Le chemin de Vieux-Moulin à Trosly-Breuil au sommet du mont Saint-Mard.
Le Mont-Saint Marc" avec un "c", il s'agit là d'une erreur en effet le nom vient de Saint-Médard, célèbre un monastère bénédictin de Soissons du VIe siècle, le mot Saint-Mard vient de la contraction de ce nom.

La Pierre Torniche ou la Pierre Tournante est un mégalithe situé sur le Mont-Saint Marc" en face de Rethondes.
En 1885 monsieur Wyganobski, inspecteur des travaux lors des travaux de Pierrefonds, a trouvé sous ce mégalithe une sépulture de 18 personnes, il a été également trouvé une trentaine d'objets en silex tous datant de la période Chalcolithique(fin du Néolithique).
Selon une légende locale la Pierre Torniche (ou Roulante) tournerait sur elle-même le jour de Noël à minuit !

Poème de Germain Lefèvre-Pontalis

Germain Lefèvre-Pontalis séjournera en 1912 dans la villa "Le Paradou", trois poèmes ont été écrits sur Vieux-Moulin et seront publiés après sa mort dans un recueil intitulé "La Chaîne du Temps" aux éditions MCMXXXIII.

Sur le Mont Saint-Mard Tournante, ingénieuse, adoptant les replis, Les gorges du plateau forestier qu'elle épouse, La route, avec un air de souplesse jalouse, Incurve ses détours à plaisir établis. Parfois, nette embrasure à travers les gaulis, S'échancrent, tapissés de fougère et d'arbouse, Par-dessus le bois sombre ou la claire pelouse, Des aperçus béants sur des lointains pâlis. La hauteur est à pic, la distance profonde. On dirait qu'on parcourt quelque chemin de ronde Méandrique au niveau suprême d'un rempart. Tandis que, sur les bords que le guetteur piétine, De massif en massif et d'écart en écart, Les créneaux merveilleux, découpent la courtine.

Deux autres poèmes de Germain Lefèvre-Pontalis sont sur les pages de la route Eugénie ici sur les étangs de Saint-Pierre ici.

Vue de Vieux-Moulin depuis le Mont Saint-Mard

Vue générale de Vieux-Moulin depuis le Mont Saint-Marc.

Le Gros Hêtre de Vieux-Moulin

Le gros hêtre de Vieux-Moulin se trouvait au débouché de la rue Henri Potet (du nom d'un bienfaiteur de la commune).
Voici les dimensions de ce hêtre :
Hauteur de l'arbre : 35 m, circonfèrence à 50 cm du sol : 6m50, circonfèrence à 1 m du sol : 3m 10, diamètre des principales branches 1m.
Sa ramure puissante, qui ressemble à un bouquet d'artifice, ombrage une superficie de 60 mètres de circonférence. Il croît dans un terrain sablonneux, très riche en humus.

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